Quand les choses tournent mal, elle fait la connaissance de Luc, un jeune homme beaucoup trop beau pour être humain. De plus en plus attirée par celui qu’elle prend pour un Luxen, Evie découvre un monde insoupçonné qui remet en question tout ce qu’elle pensait savoir. Un monde composé d’êtres aussi lumineux que ténébreux…
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Lorsque Jennifer L. Armentrout a annoncé qu’elle écrivait quelque chose de nouveau dans l’univers de Lux, j’ai littéralement explosé de joie. ll faut dire que, comme beaucoup il me semble, je suis une fan ABSOLUE de la saga, des personnages, de l’univers et de JLA (son petit nom) en général. C’est d’ailleurs l’auteure la plus présente dans ma bibliothèque. Pour revenir à nos luxens, JLA a donc annoncé qu’elle écrivait un roman qui tournerait autour d’un personnage bien connu des aficionados de la saga-mère, l’insaisissable Luc ! Ça ne pouvait pas mieux tomber, j’avais tellement envie de faire plus ample connaissance avec lui !
« — Pourquoi t’a-t-on créé ?
— Oh, un classique, répondit-il. Pour dominer le monde.
Je m’étouffai en riant.
— Un classique ? »
Dans cette nouvelle saga, on fait un bond de quatre ans après la fin de Lux. Et si Luc a bien grandi, il reste aussi insondable et inconstant qu’avant, mais n’est-ce pas ce qui le rend attirant depuis le début ? Plus généralement, les Luxens ne vivent plus vraiment dans le secret après la tentative avortée d’une partie d’entre eux pour prendre le contrôle de la terre. Mais tout n’est pas idyllique puisque les individus restants, pacifistes ou non, sont surveillés par le gouvernement comme le lait sur le feu, et que quelques complots semblent déjà pointer le bout de leurs nez. Mais ce n’est pas le seul topic de ce roman, qui, au delà du devenir des luxens, au delà de (vous la voyez venir ?) la romance, tourne majoritairement autour d’une révélation que je n’avais absolument pas vu venir et qui laisse entrevoir une suite palpitante !
« J’ai passé un marché avec eux pour te sauver la vie. C’était à la fois la meilleure et la pire décision que j’aie jamais prise. La pire, parce que c’était terriblement égoïste de ma part. Et la meilleure, parce que ça m’a obligé à ne plus l’être.. »
Luc par ci, Luc par là ! Mais le personnage principal ici, ce n’est pas lui ! C’est Evelyn Dasher, a.k.a Evie qui, plutôt habituée aux soirées cocoon dans son canapé, décide de sortir de sa zone de confort et atterri dans la boite de nuit de Luc. Coïncidence ? Je ne crois pas ! Dans le déroulée des opérations, on sent l’influence de Lux dans la plume de JLA et les fans de la première heure auront remarqué que la rencontre entre Luc et Evie a un petit quelque chose de celle de Kat et Deamon. Et ce n’est pas pour me déplaire. D’ailleurs, ce n’est pas le seul clin d’oeil de l’auteure à la saga précédente puisqu’on voit apparaitre tout au long du roman les anciens personnages. Cela donne une impression réconfortante de continuité, tout en ravissant la groupie que je suis, sans pour autant avoir l’air de nous servir du réchauffé.
« J’avais la manie de me comparer à ma mère.
Elle était comme une bonne bouteille de vin qui vieillissait bien. Moi, j’étais un alcool bas de gamme de super-marché qui se vendait en cubi. »
La saga Origine est définitivement une nouvelle histoire dont les personnages n’ont rien à envier à leurs prédécesseurs. Evie est, comme l’était Katy avant elle, une jeune fille qui se révèle au fil des pages et qui n’a rien d’un faire valoir pour le personnage de Luc, comme on aurait pu le penser. Le duo fonctionne parce que les deux protagonistes ont leur caractère, leurs différences et qu’ils finissent par se completer sans s’écpliser. Et, au delà même de ses personnages principaux, qui sont la force de son récit, JLA excelle dans l’art de mettre en avant les personnages secondaires et de les rendre indispensables à l’histoire (chacun ayant un role bien précis et inaliénable… et ce sont souvent eux les plus drôles !). Elle est aussi la reine incontestable de la révélation qui laisse sur les fesses et dans ce premier tome d’Origine, elle nous sort carrément le grand jeu !
« Les gens sont capables du pire lorsqu’ils croient en leurs actions »
Pour conclure, je dirais que Jennifer L. Armentrout nous offre, avec ce nouveau roman, un pansement à poser sur nos petits coeurs meurtris par la fin de Lux, en même temps qu’un nouveau souffle pour une saga qui aurait pu perdre en intérêt après sept tomes. Finalement, retrouver cet univers, c’est comme mettre ses pieds dans de vieux chaussons fluffy, c’est familier, réconfortant et on ne s’en lasse jamais ! Et si jamais vous vous demandez si vous pouvez vous lancer dans la lecture d’Étoile noire sans avoir jamais lu la saga Lux, sans hésitations OUI, mais je vous conseille quand même de ne pas passer à côté de cette pépite. 😉
Rétroliens/Pings