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Wicca - by Masha

Dans la campagne perdue du Berry, où vivent encore les créatures d’antan, les Sorcelage sont loin d’être une famille ordinaire ! Avril et Octobre, comme leurs ancêtres avant eux, pratiquent en secret la Wicca, une forme de sorcellerie naturelle et bienveillante. Lorsque le cercle de pierres magiques qui protège la région est brisé, ils doivent compter sur leur meilleure amie Nour et un feu follet H pour empêcher d’anciens démons de resurgir….

Titre : Wicca, le manoir des Sorcelage
Auteur : Marie Alhinho
Genre : Fantastique
Nombre de pages :  215 pages
Date de sortie : 03 octobre 2019
Prix support papier : 12,95€
PLIB 2020 : #ISBN9782377420872
Éditions : Poulpe Fictions

« Pour l’entendre, Octobre se servait de son pouvoir.
Ce qu’il percevait, c’était l’invisible et l’impalpable.
Le tressaillement fragile d’une aura.
Le chuchotement timide d’une âme.
La danse fébrile d’un coeur battant. »

Lorsque je me suis lancée dans la lecture de ce nouveau roman de Marie Alhinho, je pensais découvrir un univers mystique, peuplé de personnages enfantins et de créatures un peu maléfiques… et en cela, aucune déception, tout y est. Par contre, ce que je n’imaginais pas trouver, c’est un message fort sur la confiance et l’acceptation de soi qui fait prendre à ce roman jeunesse une toute autre dimension. Et c’était pour moi une excellente surprise. Pas que je sois étonnée que l’auteure puisse avoir un discours inspirant, au contraire, mais retrouver ce genre de « mentra » dans un livre est un vrai bonus, pour les jeunes ado qui se cherchent un peu.

« Malgré la foule qui se bousculait autour d’elle, elle se sentait plus seule que jamais. »

L’histoire se déroule dans le Berry, province française un peu oubliée, dans un manoir niché en haut d’une colline. On y fait la connaissance de deux enfants, Octobre, mon petit chouchou d’une douceur incommensurable, et Avril, sa soeur au tempérament un peu plus fougueux. Ces deux là sont si complémentaires, si attentionnés l’un envers l’autre et quelques fois chamailleurs évidemment, qu’ils m’ont collé un sourire béat dès les premières lignes ; sourire que je n’ai pas décroché jusqu’au point final.

« Avril savait qu’elle n’avait pas fini de douter d’elle-même. Elle se disait qu’il lui faudrait encore des jours, des mois, peut-être même des années avant de s’aimer pleinement. »

Attention, Wicca n’est pas un roman jeunesse où tout est rose, non. Justement, les personnages sont soumis à des épreuves qu’il leur faudra traverser comme des grands et qui font échos aux difficultés que l’on rencontre souvent lorsqu’on est un adolescent. Entre amitié, famille et sorcellerie, les enfants Sorcelage ne mènent pas une vie de tout repos. Mais ils sont bien entourés par une famille aimante, une meilleure amie timide mais attentive et un feu follet farfelu (dites le vite cinq fois d’affilé, vous allez rire) sur lesquels ils peuvent compter pour mener à bien tous leurs projets.

« Il y aurait toujours des gens pour dire qu’elle n’avait rien d’une fille normale, mais ce n’étaient pas ces gens-là qu’elle avait envie d’écouter. »

L’univers est riche, tantôt sombre, tantôt très coloré, à l’image de la vie de ces personnages qui doivent grandir entre la wicca et le monde réel. L’objet livre est un bijou, je suis d’ailleurs tombée en amour devant la couverture dès que je l’ai vu. Les couleurs sont superbes, les illustrations de Diglee et Manon Bucciarelli, un régal pour les yeux ! Bref, c’était une lecture parfaite pour la période d’Halloween pour frissonner en douceur (mais que vous pouvez dévorer à tout moment de l’année sans aucun souci !)

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